Aime comme Madrilène
Je continue dans la série des chemisiers d’été, et parfois une bonne surprise n’en cache pas forcément une autre… ou comment il faut savoir se rendre à l’évidence !
Le chemisier Aime comme Madrilène
Il y a quelques jours, je vous parlais de mon chemisier Mélilot, et comme le chemisier à manches courtes ou sans manche est une pièce que j’aime porter l’été, j’ai décidé de m’en coudre un autre modèle dans la foulée…
Aime comme Madrilène de chez Aime comme Marie est un chemisier sans manches, avec une découpe aux épaules froncées. Une version robe est disponible également… Jusque là, que du très classique, rien de bien sorcier, je partais sur de l’acquis…
Il me restait justement un morceau de ce superbe tencel bleu marine de chez The Sweet Mercerie, idéal pour ce type de chemisier. Je l’avais d’ailleurs utilisé pour mon pantalon Anja et il est très agréable à porter en été.
Une fois le tissu choisi, il faut choisir une taille, et c’est là que les ennuis commencent… Les patrons Aime comme Marie prévoient 4 tailles : S, M, L et LL. J’avoue ne pas trop aimer ce système, que je trouve assez imprécis, surtout lorsqu’on se situe entre plusieurs tailles… Je me suis donc reportée au tableau des tailles, et j’ai coupé mon chemisier en L sans procéder à des ajustements (grosse erreur, j’y reviendrai !).
Pour le montage du chemisier en lui-même, rien de bien sorcier, même si les fronces ne sont toujours pas mon dada ! (Si quelqu’un a une astuce pour les réussir à coup sûr… Parce que moi, je les trouve toujours mal réparties, plus de l’ordre du pli que de la fronce quoi…).
Les pattes de boutonnage sont coupées à part et j’avoue que j’aurai préféré qu’elles soient dans le prolongement des devants, ça aurait été un peu moins fastidieux à coudre…
J’ai choisi de coudre l’intérieur du col dans une chute de mon tissu Atelier Brunette (utilisée pour ma dernière chemise Liseron), pour apporter un peu de contraste (et puis ce tissu est tellement beau que j’ai envie d’en mettre partout !)
Le douloureux essayage
Et c’est là que tout est parti en cacahuète… J’ai décidé d’essayer mon chemisier ! Parce que oui, jusque là je l’avais posé sur Simone (mon mannequin) et tout allait bien ! Il faut dire que Simone, tout lui va… Elle est censée être mon double, mon vrai moi en quelque sorte, mais il faut bien admettre qu’elle est un peu mieux foutue que moi (mais elle n’a pas de tête, elle !).
Essayage donc… Catastrophe : tout est trop grand ! Le chemisier est beaucoup trop large (même pour une coupe loose), ça baille aux emmanchures, ce n’est pas très flatteur… J’ai donc décousu une des emmanchures (sur laquelle j’avais déjà posé un biais Atelier Brunette identique à l’intérieur de mon col) et repris le chemisier…
Au final, j’ai enlevé 3 cm de chaque côté soit 12 cm au total. Ça me semble énorme, et concrètement, j’aurai presque pu couper mon chemisier en taille S alors que le tableau m’indiquait de couper une taille L.
Après cette déconvenue, je ne vous cache pas que j’avais un peu perdu la foi et l’envie de le terminer… Mais comme j’aime aussi aller au bout de mes cousettes (et que j’avais quasiment fini), j’ai simplement fait un ourlet au niveau des emmanchures et voilà !
Malheureusement, je pense qu’il faut se rendre à l’évidence que toutes les marques de patron ne sont pas adaptées à toutes les morphologies (et c’est bien normal !). Les patrons Aime comme Marie ne me conviennent pas, j’en avais déjà fait l’expérience sur ma robe Aime comme Mots Doux et ce chemisier confirme la tendance. Je serai quand même ravie de porter mon chemisier pendant l’été ! 🙂